Les bébés mésanges quittent le nid

Depuis quelques jours déjà, on entend des "flap flap flap flap" à l'intérieur du nichoir ; quelques petits mettent parfois la tête à l'entrée et regardent d'un air hébété au dehors ; ils se dégourdissent les ailes à l'intérieur pour vérifier que la mécanique fonctionne bien pour le jour du décollage.

Enfin ce jour est arrivé. Brigitte m'appelle ce samedi 23 au matin et me réveille, mais comme on abordera d'ailleurs le sujet au cours de notre "petite" conversation, les choses n'arrivent jamais par hasard...

Je me mets sur la terrasse, toujours au téléphone, avec un café et l'appareil photo. Et l'un sera plus téméraire que les autres ; je sens qu'un partira, je SAIS qu'il partira devant mes yeux !

Hésitant d'abord, il se lance !! Je suis toute contente de l'avoir vu, même si j'ai loupé la photo de l'envol.


Le deuxième lui emboîte le pas très rapidement, à peine quelques minutes plus tard en se mettant devant le trou, regardant à droite puis à gauche, et s'élance rapidement. C'est extra de pouvoir se dire en regardant cette 3e photo que ces ailes se déplient complètement pour la première fois, que l'oiseau a dû vraiment avoir peur au moment de se lancer !


Une petite pause de l'autre côté de la terrasse, un peu essoufflé, un peu apeuré et ingrigué de me voir debout à le regarder ; puis il s'envole dans les feuillages verts du parc en face, sûrement à la recherche du premier vers qu'il trouvera tout seul !


A l'intérieur du nichoir, ça pépie encore et les parents semblent encourager les derniers "Tanguy" à quitter le nid : les becquées sont plus espacées et parfois un parent se contente de se percher sur un des mobiles en poussant des cris auxquels ceux du nid répondent. Une incitation à suivre les premiers frères et sœurs ?

Becs affamés

Le 16 mai, j'ose monter rapidement sur un tabouret entre 2 becquées pour tenter de prendre une photo de leurs têtes qu'on voit apparaître de temps en temps. Pour les voir lever leur tête, je dois tapoter doucement sur la boîte ; ils pensent alors que ce sont les parents qui viennent les nourrir et les cous se tendent instantanément, les têtes se dressent immédiatement vers le ciel, les becs sont les plus grand ouverts possible, c'est assez drôle à voir... !


Il faut savoir que pour en arriver à faire grandir cette couvée de 6 à 10 oisillons pendant 20 jours avant qu'ils ne prennent leur envol, les parents captureront quelque 10 000 chenilles, vers et insectes, soit de 400 à 500 par jour... Soit 200 à 250 allers-retours par parent du lever au coucher du soleil...

Des mésanges dans le nichoir

Je regroupe des photos ici bien qu'elles ne soient pas faites le même jour, mais on voit mieux la progression (et de toute façon j'ai oublié de les poster au fur et à mesure).

Hiver 2008-2009 : installation d'un nichoir sur notre terrasse pour les mésanges qui viennent picorer les graines dans les boules de saindoux que j'ai mises pour l'hiver.


Mars 2009, les mésanges ont repéré le nichoir, elles tournent et volètent autour.
Dans les calebasses suspendues et sur le sol de la terrasse, on trouve de la mousse, des feuilles mortes, des crins de vaches et de chevaux qu'elles ont réunis.


Au terme de plusieurs semaines d'allers-retours, je m'aperçois un jour qu'elles ont investi les lieux et s'y sont installées.


Le 4 mai, je vois qu'une mésange a un vers dans le bec et rentre dans sa maison. Je ne sais pas si c'est le mâle qui nourrit la femelle pendant qu'elle couve les œufs ou si les œufs ont déjà éclos ; en tous cas on n'entend pas le moindre bruit.


Le 9 mai, j'entends pour la première fois un très léger pépiement, plutôt semblable à un chant de grillon qu'à un cri d'oiseau tellement le son est faible.

Dans les jours qui suivront, les pépiements discrets deviennent de plus en plus de vrais cris d'oiseau, stridents, qui réclament le vers à chaque retour des parents au nichoir. C'en est comique, et on s'en amuse à en avoir des crises de fou rire avec Malène qui est de passage pour une petite semaine.

Ski à la Faucille

A cause du vent et du mauvais temps, Crozet est fermée et nous allons donc tenter notre chance à la Faucille. Les habituels intrépides (parce qu'il s'agit du dernier we de la saison dans le Jura, malgré le froid, le vent et la neige) : Jake, Wing, Ford, JR et moi.

Arrivés en haut, le drapeau risque d'avalanche est hissé, et le vent est incroyablement fort, un vrai blizzard !




Pas évident quand même, mais jolis arbres givrés !

Et maintenant direction "le Coucou", pour tenter la noire. Pas dammée, bien en pente, un vrai bonheur !

Une bonne chose de faite !


Fin de la journée, on repart fatigués, glacés, enneigés, mais terriblement enchantés !

2e "printemps" jurassien

On aurait pourtant cru que c'était à titre exceptionnel qu'il neigeait l'année dernière le 1er jour du printemps... Mais sans vouloir dire que c'est une habitude, c'est quand même la 2e fois consécutive...

Ski à Crozet et Lélex

Journée de ski avec Delphine, Jake, Wing, David, JR et Clo.
Dans la télécabine du Fierney, à Crozet.

Avec le moniteur de Delphine et Jake.

David, Wing et JR.

Direction Lélex.

Retour à Crozet dans les dernières lueurs de la journée (histoire de retarder la fermeture de la station, oops...)

MES skis !!